Les histoires, ça ne devrait jamais finir, par Esmé Planchon

Couverture du roman 'Les histoires, ça ne devrait jamais finir'. Sur un fond bleu, on lit le nom de l'autrice en tout petit et le titre du roman en police élancée, avec des dessins d'algues autour.

J'ai cueilli ce roman en médiathèque en cherchant un ouvrage léger pour alterner avec celui, un peu plus lourd, que je venais de commencer ; j'ai trouvé bien plus que prévu.

Le narrateur de l'histoire, Lucien, est lycéen, quand fan d'une série de fantasy intitulée Les Mondes Engloutis. Il écrit des fan fictions dans cet univers, sous le pseudonyme de Zora. Un jour, coup de tonnerre : l'autrice de la série annonce que le tome 4 tant espéré ne paraîtra jamais. Lucien mène l'enquête avec et sous l'impulsion de deux amies rencontrées en ligne. En parallèle, il cherche comment mettre dans sa vie ce qu'il met dans ses fictions...

J'ai trouvé que ce roman explorait très joliment l'amour de toutes les formes d'art et la recherche de soi inhérente à l'adolescence.

Un petit extrait pour vous donner un avant-goût ?

Depuis quelques temps, j'écrivais des textes comme ça, où il ne se passait pas grand-chose, un peu comme des morceaux de poème qui ne rimaient même pas. Juste des occasions de passer un moment dans l'univers de Maria Zumaï. Avant, j'écrivais des textes plus trash, des scènes d'action qui finissaient toujours par une scène où mon héroïne, Zora la bibliothécaire guerrière, cassait tout et défonçait les méchants grâce à ses techniques de combat infaillibles. Des textes en colère. Mais ça m'avait passé et maintenant j'écrivais des textes plus doux. Des textes où Zora regardait ce qui se passait autour d'elle, rêvait, imaginait.

Écrire des fan fictions, je voyais ça comme écrire dans les marges des livres qu'on aime. Ou comme inventer des notes de bas de page bizarres et inutiles.

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