Et le désert disparaîtra, de Marie Pavlenko

Couverture du roman 'Et le désert disparaîtra' de Marie Palenko

Je ne sais pas si j’aurais lu ce petit roman si on ne me l’avait pas chaudement recommandé, et ça aurait été bien dommage pour moi.

Nous y suivons les traces de Samaa, qui vit dans le désert et dans le futur (pour nous). Elle ne survit, du moins le pense-t-elle, que grâce aux chasseurs de sa tribu qui vont chercher des arbres pour vendre le bois à la ville ; ainsi les membres de son clan peuvent-ils acheter bouteilles d’oxygène et eau gélifiée. C’est une fille courageuse, qui veut elle aussi devenir chasseuse, alors même qu’on lui a bien fait comprendre que ce n’était pas fait pour les femmes.

En lisant ceci, on pourrait croire qu’on va avoir affaire à un roman d’aventures, où Samaa va, après bien des épreuves palpitantes, prouver sa valeur. Ce n’est pas du tout le cas. Sans trop divulgâcher la suite, je peux vous dire qu’il y a beaucoup de passages plutôt contemplatifs, et que ce récit a su déjouer mes attentes pour m’apporter ce que je ne savais pas que je voulais. J’ai pensé à Jean-Marie Le Clézio dans ses meilleurs moments. Le style est excellent, cerise sur un gâteau déjà bien garni. Si ce que vous venez de lire vous a donné envie, il ne vous reste plus qu’à vous ruer en médiathèque ou dans une librairie… Moi, j’y retourne pour trouver d’autres œuvres de la même autrice.

Fil des commentaires de ce billet