Ma proprio m’a acheté quand elle était jeune fille. Je faisais partie d’un lot de débardeurs en coton, bretelles spaghetti. Elle les portait au-dessous de chemisiers ouverts, avec des jeans noirs. C’était une tenue parfaite pour elle alors, étudiante, en Lettres, plutôt décontractée. J’étais le débardeur noir, son préféré. Une année plus tard, son père, voulant lui rendre service, a pendu un lot de vêtements dont je faisais partie pour les faire sécher. Malheureusement, il manquait d’expérience en matière de lessive ; il m’a accroché, trempé, par les bretelles. Quand la proprio m’a récupéré, mes bretelles s’étaient tellement allongées que j’étais devenu tout à fait importable comme...
février 2020
vendredi 21 février 2020
Le débardeur (état de chose)
vendredi 21 février 2020, 16:48 / aucun commentaire
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