mars 2016

mercredi 9 mars 2016

L'arbre

Au milieu de la clairière, L'arbre dresse sa crinière, Viennent mistral et fléaux L'arbre pousse clair et haut. Au milieu de la clairière, L'arbre est un peu solitaire, Le soleil le tient au chaud, L'arbre chante clair et haut. Au milieu de la clairière, L'arbre voudrait une rivière Pour voir passer les canots, L'arbre rêve clair et haut.   Ceci est ma participation au deuxième atelier du blog à mille mains. La photo est de Dame Ambre....

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jeudi 17 mars 2016

Moby Dick, de Herman Melville : 700 pages d'eau salée, et moi et moi et moi

J'ai lu beaucoup de classiques français du temps de ma folle jeunesse, mais assez peu d'anglais ou d'américains ; ainsi, bien qu'en ayant entendu parler souvent et depuis longtemps, je n'avais pas ouvert Moby Dick de Herman Melville avant la semaine dernière. Au début du roman, un homme nommé Ishmaël veut prendre la mer pour chasser la déprime(1). Ce n'est pas la première fois qu'il emploie cette solution ; il a déjà voyagé plusieurs fois avec la marine marchande. Cette fois-ci, il décide de partir à la chasse à la baleine. Il rencontre Queequeg, qui vient d'une île lointaine et a probablement déjà mangé de la chair humaine. Les deux hommes se lient d'amitié et s'engagent ensemble sur le...

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lundi 21 mars 2016

Folle de lui, de Helen Fielding : Bridget sur Internet

J’ai lu Le journal de Bridget Jones peu après sa sortie en France, parce que je voulais savoir pourquoi on en faisait tout un foin. Je me suis bien amusée, j’ai enchaîné peu après sur le deuxième tome, et j’ai vu les films. Je n’irais pas jusqu’à dire que j’étais fan - faut pas pousser - mais je trouvais que Helen Fielding avait réussi quelque chose de rare, créer une héroïne très imparfaite et très attachante. Des wagons d’auteurs de chick lit ont essayé de faire pareil, la plupart se sont méchamment cassé les dents. J’ai beaucoup hésité avant d’ouvrir Folle de lui (attention, toute la suite du billet va dévoiler des éléments des deux premiers tomes et du début du troisième). J’avais...

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lundi 28 mars 2016

Les bijoux

​Il y a des matins où les bijoux sont une armure. Je les choisis soigneusement pour qu'ils me donnent l'air de pouvoir, de savoir, qu'ils me donnent la force d'affronter la journée. Il y a des matins où les bijoux sont une parure. Je les choisis soigneusement pour qu'ils aillent avec mes vêtements, qu'ils signifient la joie et l'envie de célébrer la journée. Il y a des matins où les bijoux sont une blessure. Je choisis soigneusement de les laisser de côté, je garde seulement mon alliance et le bracelet qui me rappelle qu'Il est là....

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