La tristesse des éléphants, de Jodi Picoult : et mon coeur se brisa

couverture du livre 'la tristesse des éléphants'Il y a des années que j’ai noté le nom de Jodi Picoult comme “auteur à essayer”, et pendant des années je n’ai pas donné suite. Jusqu’à la semaine dernière, où j’ai vu cette jolie couverture sur l’étagère des nouveautés de ma médiathèque ; si on y ajoute une maison d’éditions que j’adore (Actes Sud) et le nom de l’auteur que je connaissais, on comprendra que je n’ai pas hésité une seconde avant de le glisser dans mon cabas à roulettes(1).

Quelques jours plus tard j’ai ouvert le livre, souri devant la jolie police de caractères (merci Actes Sud) et commencé à lire.

Moins de 48 heures plus tard j’ai fini le livre, en larmes.

Je ne sais pas comment prendre les choses pour vous faire comprendre pourquoi. Si je vous raconte le début de l’intrigue, une jeune fille qui cherche sa mère, chercheuse sur les éléphants disparue(2) 10 ans plus tôt, vous allez dire que ça ferait un bon mélo, et vous aurez raison. Si j’y ajoute une voyante qui a perdu son don et un ancien flic alcoolique, vous allez hurler au cliché, et je ne pourrai pas vous donner tort. D’ailleurs je ne sais pas si j’aurais lu ce livre si j’avais dû me baser sur la quatrième de couverture.

Pourtant ce roman est tellement plus qu’une énième quête des origines, usée et rebattue. C’est une histoire très forte, sur l’amour et la perte, chez les humains comme chez les éléphants. En allant chercher des avis sur ce livre, j’ai trouvé des avis dithyrambiques comme des personnes qui n’avaient pas réussi à rentrer dans l’histoire, ou qui avaient détesté la fin ; visiblement peu de gens indifférents. Pour ma part je conseille sa lecture avec une toute petite réserve : à éviter si on se sent un peu fragile au moment de la lecture, parce que ça remue profondément.

Notes

(1) oui, je vais à la bibliothèque avec un cabas à roulettes. J’ai une famille qui aime lire et pas envie de me bousiller le dos.

(2) vraiment disparue, on ne sait pas ce qu’elle est devenue ; ce que je peux détester les euphémismes au sujet de la mort qui rendent indispensables des précisions absurdes comme celle-là…

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