Les singuliers, de Anne Percin

couverture du roman 'les singuliers' de Anne Percin

Hugo est parti en Bretagne pour peindre. Il est loin d'être le seul ; cet été-là, Pont-Aven pullule d'artistes qui cherchent un nouvel élan, une nouvelle manière d'exercer leur art. Là-bas, il échange des lettres avec Hazel, sa cousine, artiste elle aussi, et son meilleur ami Tobias, qui travaille la noirceur.

Hazel lutte contre les préjugés machistes qui l'empêchent d'atteindre la reconnaissance de son art. Tobias combat une maladie qui le met à terre à chaque occasion. Quant à Hugo, il bataille contre ses doutes.

Je connaissais Anne Percin pour ses romans jeunesse, je la découvre auteur pour adulte, et quel auteur... Les lettres qui constituent ce livre dessinent des portraits singuliers (vu le titre, on se serait douté que c'était le but, il est parfaitement atteint). Loin de certains romans épistolaires où tous les personnages ont la même voix, au point qu'il arrive au lecteur de ne plus savoir qui écrit la missive qu'il est en train de lire, Anne Percin donne à chacun sa manière de s'exprimer et d'être au monde. Je n'ai pas vu passer le temps entre la couverture et la dernière page ; j'en ai raté deux fois ma station de métro. Bref, si vous avez envie de lire un texte plein de souffle, de rage et de beauté, foncez sur Les singuliers.

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