Folle de lui, de Helen Fielding : Bridget sur Internet

Couverture de 'Folle de lui' de Helen Fielding

J’ai lu Le journal de Bridget Jones peu après sa sortie en France, parce que je voulais savoir pourquoi on en faisait tout un foin. Je me suis bien amusée, j’ai enchaîné peu après sur le deuxième tome, et j’ai vu les films. Je n’irais pas jusqu’à dire que j’étais fan - faut pas pousser - mais je trouvais que Helen Fielding avait réussi quelque chose de rare, créer une héroïne très imparfaite et très attachante. Des wagons d’auteurs de chick lit ont essayé de faire pareil, la plupart se sont méchamment cassé les dents.

J’ai beaucoup hésité avant d’ouvrir Folle de lui (attention, toute la suite du billet va dévoiler des éléments des deux premiers tomes et du début du troisième). J’avais entendu que Bridget était veuve et tombait amoureuse d’un homme beaucoup plus jeune qu’elle. L’idée de ne plus revoir Mark ne me plaisait pas du tout. Pour finir j’ai craqué en voyant le bouquin sur l’étagère des retours de la bibliothèque.

Dégageons les points qui fâchent en premier : la plupart des personnages sont en carton-pâte (les enfants surtout sont très mal écrits) et l’intrigue se renifle à deux cents mètres. Si vous espérez lire des rebondissements crédibles ou un personnage qui évolue, passez votre chemin. On retrouve Bridget comme on l’a laissée, même si elle a quinze ans et deux enfants de plus : un peu fofolle et sans aucune confiance en elle.

Cela dit, et c’est important aussi, Bridget a gardé sa qualité principale : elle est attachante. Elle fait souvent n’importe quoi, elle jacasse sur Twitter, on la voit se planter comme au ralenti, on rit de ses aventures mais on continue d’espérer le meilleur pour elle. Bref, je me suis à nouveau bien amusée en lisant son journal. Ça tombe bien, c’est tout ce que je lui demandais.

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